Il y a quelques jours, j’ai eu un nouveau smartphone.

J’ai découvert dessus une fonctionnalité que je n’avais pas sur le précédent : le bien être numérique.

Il s’agit d’informations qui apparaissent dans l’application paramètres et qui indiquent le temps que je passe sur mon smartphone par jour, le temps passé sur chaque application, ainsi que le nombre de fois que je déverrouille mon smartphone.

Ça n’a rien d’extraordinaire, mais ça m’éclaire beaucoup sur comment j’utilise mon temps au quotidien.

Je savais par exemple que je perdais beaucoup de temps sur YouTube, mais j’étais loin d’imaginer que cela pouvait atteindre 3 heures par jour.

3 heures !! On peut faire tellement de choses en 3heures !

C’est là que je réalise que finalement ce n’est peut-être pas le manque de temps qui fait que je n’avance pas assez vite dans l’écriture de mes histoires.

C’est plutôt que j’utilise mal mon temps. Et que je procrastine en faisant des activités inutiles.

Peut-être que vous n’êtes pas accro à YouTube comme moi, mais que vous perdez aussi beaucoup de votre temps libre dans d’autres activités (réseaux sociaux, télévision, Netflix, jeux vidéo, etc.).

Je vous invite donc à consulter la fonction bien être numérique de votre smartphone si vous en avez une ou à essayer pendant 2-3 jours d’analyser et de noter comment vous utiliser votre temps.

Le mieux pour cela est de prendre un agenda et de noter chaque demi-heure de la journée ce que l’on fait.

La plupart d’entre nous ne se rend pas vraiment compte de comment nous utilisons notre temps.

Bien souvent, après analyse, on se rend compte que l’on passe beaucoup de temps sur des choses pas très importantes. On perd beaucoup de temps chaque jour.

Et ce temps, on pourrait l’utiliser pour écrire.

La clé pour devenir écrivain est d’écrire régulièrement.

Il vaut mieux faire de courtes sessions d’écriture chaque jour, qu’en faire une grosse rarement.

Le plus important est de faire de l’écriture une habitude, de l’ancrer dans sa vie.

Écrire seulement 30 min par jour permet au bout d’un an d’avoir écrit l’équivalent d’un roman ou deux.

Mais libérer 30 min par jour peut sembler difficile pour beaucoup de personnes qui manquent toujours de temps.

Pourtant, on arrive à libérer du temps pour d’autres activités (YouTube pour mon cas). On le fait spontanément, pas par acte anticipé, mais par réflexe.

Est-ce qu’on ne pourrait pas essayer d’utiliser un peu de ce temps pour écrire ?

Est-ce que les moments où l’on traine sur notre smartphone ne pourraient pas se transformer en moments productifs ?

Le problème c’est que le fait de s’asseoir à son bureau, d’allumer son ordinateur, d’ouvrir Word, etc. ne donne pas forcément envie. Lorsque l’on n’est pas motivé et que l’on a peu de volonté parce qu’on est fatigué, on a la flemme.

Alors que saisir notre smartphone et se perdre sur les réseaux est bien plus facile.

Pour lutter contre la flemme, le mieux est alors de rendre l’écriture le plus simple possible.

Bien que je pense que le mieux est d’avoir des sessions planifiées d’écriture et d’avoir un rituel quotidien, cela ne convient pas à tout le monde.

C’est mon cas en ce moment où mes journées sont très différentes les unes des autres et où je bouge beaucoup.

Je ne planifie alors aucun moment d’écriture, je m’impose seulement d’écrire 20 min par jour.

Et je fais ces 20 min (en général plus) quoi qu’il arrive, mais quand je veux.

Cela peut être n’importe où et n’importe quand.

Ce que je vous propose donc est de désacraliser le moment de l’écriture.

De ne pas attendre les bonnes conditions pour écrire, mais de le faire chaque jour, quoi qu’il arrive.

Il est possible d’écrire sur son téléphone, si l’on n’a pas notre ordinateur ou notre carnet à portée de main.

On peut donc écrire partout :  dans les transports, pendant les pauses au travail ou à l’université, sur notre lit, aux toilettes… on peut même dicter notre texte pendant une balade.

On est d’accord, ces conditions ne sont pas idéales pour écrire. Le mieux reste toujours d’être assis à une table au calme.

Mais se dire que l’on peut écrire n’importe où et n’importe quand (comme consulter les réseaux sociaux, les mails, les infos…) permet de rendre la tâche plus simple et de l’effectuer même quand les conditions sont défavorables ou que l’on n’est pas motivé.

Ainsi, il est plus facile de résister à la tentation de nous perdre sur notre téléphone, et d’écrire à la place.

Et quelques dizaines de minutes par jour passées à écrire au lieu de procrastiner font une énorme différence sur le long terme.

C’est un petit effort répété qui peut radicalement changer une carrière d’écrivain.

Bonne écriture !

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